Le chief executive des Reds reconnaît que Liverpool ne peut pas concurrencer Chelsea d'un point de vue financier, notamment lorsqu'il s'agit d'acheter des joueurs de top niveau, mais il croit que le club a trouvé en Rafa un manager capable de constituer une équipe susceptible de gegner des titres sans avoir besoin pour cela d'un chèque en blanc.
Il déclare: "Nous devons être réalistes. Nous n'avons pas les ressources de Chelsea, mais nous avons en Rafa un coach de classe mondiale. Il est le meilleur pour tirer partie des ressources dont il dispose.
"Nous n'avons jamais pensé faire un pari sur lui. Il s'agissait d'embaucher un bon manager et le premier objectif était de gagner le championnat. Je suppose que c'est toujours un pari avec quelqu'un qui n'a jamais rien gagné un titre.
"Mais le premier critère était d'avoir fait ses preuves et gagner la Liga, je ne vois rien de plus difficile. Lui l'a gagné deux fois et devant le Real Madrid et Barcelone, c'est très impressionnant.
"On ne manquait pas de candidats. Mais nous voulions quelqu'un de jeune et d'ambitieux, pas à la recherche d'un plan de retraite.
"Rafa remplit tous les critères et nous avons été chanceux qu'il ait été libre et à la recherche d'un nouveau challenge."
En dépit des hauts et bas inévitables qui ont accompagné sa première saison à Anfield, Benitez continue à impressionner ceux qui lui ont donné la possibilité de manager en Premiership.
"Rafa est terrible," ajoute Parry. "Tout ce que nous avons dit quand nous l'avons choisi se confirme. Ironiquement, il est finalement victime de sa propre réussite, d'une certaine façon.
"Nous avons eu de bons moments pendant la première moitié de la saison - qui a oublié Olympiakos et Arsenal? En août, nous avions dit que ce serait une période de transition. Puis arrive janvier et Liverpool est en crise! Il faut mettre tout ça en perspective.
"Ce que nous voulons, c'est gagner le titre. C'est un objectif très, très élevé. Rien d'autre n'est assez bon et Gérard Houiller en a été victime.
"C'est comme ça à Liverpool mais ne jugez pas Rafa sur sa première saison. Nous avons eu des passages difficiles dans les 1960s, on ne peut pas y échapper. Nous sommes parfaitement satisfaits de ses aspirations mais on ne peut pas tout faire tout de suite sans chèque en blanc."
Source : site officiel
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